Un bien.



Je n'arrive pas à dormir. J'ai besoin de quelque chose de matériel. J'ai besoin de défouler quelque chose. Je n'ai pas la moindre idée de ce que je m'apprête à écrire. Des mots lancé à un néant affreux.
J'y croyais, vois-tu, à une époque. Pas si lointaine. J'avais une foi merveilleuse en chaque chose, je me pensais capable de soulever des montagnes. Je voyais en toute chose un possible. J'objectais à la résistance la volonté. J'étais un peu bête. Et puis il y a des jours comme ça.
Je ne veux pas croire que mes aspirations, que mes rêves soient des illusions. C'est tellement plus que ça. C'est tellement tout ce que j'ai. Je n'ai tellement rien obtenu de concret, dans la longévité. Je n'ai tellement rien su saisir. J'ai tellement peur de sombrer dans l'insignifiance. Cette force ; le rêve. C'est elle qui m'a toujours guidée, stimulée, rendue relativement... Heureuse. J'étais heureuse de savoir que dans la potentialité, tout était possible. J'étais heureuse de voir que rien, non rien, n'était résolu. Pas encore. Parce que je n'allais pas au front de l'existence, je ne pouvais de toute façon pas le savoir. Je ne m'étais pas mise à l'épreuve. Puis un jour, je serai d'ailleurs éternellement incapable de dire pourquoi... J'ai pris le contrôle de ma propre existence. Vraiment.
J'ai fais des choix. Plus ou moins mauvais.
Et je suis tombée. Plus ou moins douloureusement.
Les choses ne devrait pas se passer comme ça.
Dans l'idéal, les choses ne se passeraient jamais de cette façon là : elles n'en auraient pas l'audace. Mais je vous jure que j'ai vraiment essayé, moi. Que j'ai vraiment essayé de vivre.
J'ai voulu prendre goût à toutes ces choses. La vérité, c'est que j'en veux toujours.
Mais je ne parviens pas à être.


04/12/2010
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