Surréalisme appliqué & et délire sensé.



La peur, la chute, l'ataraxie. La peur, la chute, l'ataraxie. L A  P E U R ,  LA C H U T E ,  L ' A T A R A X I E. Laper, lâcher : une latte.

1° LA PEUR

Peut-être... Voulais pas... Envie de vivre... Survivre... Plutôt... Comment?... Un jour...  Des illusions... Désillusion... Marasme... Marécage... Pas le courage... Puis si... Mourir... Un jour... Consommer avant... Regarder les gens... Calciner le temps... Chialer et vomir... C'est pareil... Marasme... Se débarasser... Indigestion... Pragmatisme & gestion... MARASME... Pas me plaindre... MARASME... Comment?... Manger... Organisme palpitant... Besoin, vite ; argent... Comment?... Souvent... Mutisme... Pragmatisme... Mutisme... Marasme... Cela tourne... C'est la sinusoïde... Chialer et vomir... Plus fort... Faut vider... Purger... Sa peine... MARASME... Vomir des larmes... Chialer de la bile... C'est pareil... Toujours pareil... J'ai les mains couverte de sang... Faut nettoyer... Purger... Point de tendresse... Pragmatisme... Ou vais-je cacher le corps... Marécage, oui... Marasme, oui... Survivre... Plutôt... Comment?... Pragmatisme...  Prévenance... Peut-être... C'est fini... Il m'a eue...

2° LA CHUTE

Ultime pêcher
Nocturne

Je redoute l'
Oisiveté
ULTIME.
Réminiscences...

Oisiveté
Nocive

Mais peut-être
Encore
Ulysse
Revêt l'habit de
Thanatos.

3° L'ATARAXIE

C'est en cessant de me remplir que j'ai cessé d'éprouver le besoin de me vider. C'est en commençant à me vider que j'ai compris qu'il me fallait me remplir. Mais de quoi ? De néant. Le néant c'est quelque chose. Et comme tout les quelque chose le néant commence quelque part. Le néant commence dans le vide. Et le néant se termine quelque part. Il se termine dans le rien. Mais entre les deux, il y a le tout. Et le tout, c'est pas grand chose, puisque c'est le tout.
Placide et acide. Comprend-tu maintenant ? Comprend-tu qu'il n'y a rien comprendre ? Mais n'oublies pas ; rien c'est quelque chose.
 
Ce quelque chose se situe quelque part entre la peur, la chute et l'ataraxie. C'est juste entre l'enfer et le paradis. On appelle ça le "purgatoire". Et ce n'est pas comestible. Je parle en connaissance de cause.
L'enfer, c'est le moment d'infini, quand tu rentres chez toi mort de froid, de faim, de soif que t'es sur le point de te pisser dessus et que tu te retrouves face aux chiottes, à la bouffe, au chauffage et au robinet. Tes quatre besoins sont égaux. L'enfer c'est le moment ou tu peux pas choisir, et que tu te tire une balle. Ou que tu deviens fou. Cela a marché sur moi.
Le paradis, c'est quand tu rentres chez toi et que tu sais que tu vas aller pisser, même si tu as soif, parce que tu sais te vider avant de te remplir. Ou peut-être est-ce aussi l'enfer. Je ne sais plus trop.
Moi je ne sais que le purgatoire. Adverbe indéfini. Des mots sans poids. J'ai mangé mon bras. Il me grattait. J'avais faim. L'enfer c'est le choix.
Le rien c'est le tout.


05/05/2010
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