Le brave.



Aujourd'hui, j'ai fais une rencontre surprenante. Dans des circonstances banales. Je dinais chez un ami, plus âgé, qui fêtait ses 25 ans de mariages. C'était chiant, chiant, trois fois chiant. Il racontait le sourire aux lèvres leurs rencontres, sur un quai de gare, j'en avais rien à foutre. Moi, je pensais à la sacrée branlette que j'allais me taper en pensant aux miches de madame dès mon retour. Miches artificielles, a t'elle confesser, plus tard dans la soirée, gagnée par l'ivresse. Peu m'importe. Le célibat, la trentaine, le fait que je ne sois jamais tombé amoureux m'absorbait bien plus. Il devait bien se régaler avec des miches pareilles, ce salopard. Quand un ange arrivait dans la pièce, je louchais encore dessus avec une concentration troublante... Jusqu'à ce que je croise le regard de l'ange en question, d'un bleu profond, la mine coquine... Pas de grosse miches.. Tant pis, on ferras sans. Qu'importe ; j'étais amoureux. Oui, je venais de tomber amoureux de la fille de ce connard. Et le regard ébahi qu'elle me portait me laissait penser que cette attirance était réciproque. Nous passions la soirée à nous dévisager ainsi. Alors, j'oubliais volontairement mon portable dans la demeure de ce péteux.
Nous ne sommes pas adressé la moindre parole mais le regard que nous nous portions suffisait à évoquer les plus chaudes injonctions. Tout dans son comportement évoquais le "prends-moi" qui aurait pu sortir d'entre ses lèvres retroussées et charmantes.
Le lendemain, je retournais dans la résidence de mon fantasme. Avant même de pouvoir articuler ma demande, elle me tendais mon téléphone, avec un sourire éclatant... Si éclatant qu'il m'excitait déjà. Elle me prenais par la main, me conduisant jusqu'à chambre, prétextant avoir quelque chose à me montrer... Je ne pu m'empêcher de penser que, moi aussi, j'avais un gros quelque chose à lui montrer. Arrivée à sa chambre, elle se dirige vers l'armoire, sans un mot... Avant qu'elle ne puisse l'ouvrir, je me postes derrière elle, la plaque contre le mur, pour lui faire physiquement sentir mon désir grandissant. Elle bafouille rapidement qu'elle a quelque chose à me montrer, pour la seconde fois. Je me doutes qu'elle cherches à augmenter mon envie, mais cela n'est pas nécessaire, et pour cause, je la jette sur le lit, arrache tout ce qui empêche mon passage, et je m'épands en elle,  dans une étreinte brulante et passionnée. Elle est passive, comme une poupée de chiffon entre mes reins, et terriblement bruyante... Je me découvre plus performant que je ne le pensais. Elle est divine.
L'excitation ayant été portée à son comble, l'acte est tout de même assez bref.
Je réalise que je connais pas son prénom, ce que je m'empresse de lui demander en me rhabillant. Elle s'appelle Alysson. Quel prénom ravissant. Il semblerait que sa jouissance l'ait fatiguée, alors je vais chercher de quoi se repaître au rez de chaussée. Dans le frigo, je trouve un gâteau d'anniversaire qui porte son nom, et la fameuse bougie chiffrée qui indique l'âge atteint. Sept ans.
"-C'est l'âge de raison, sept ans, n'est-ce pas, Alysson?"



Ecrit à l'instant même. Je m'ennuyais...


23/04/2010
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