L'aphorisme du mardi soir.



J'ai nommé ; être. Etre, purement. Exister. Pas vivre ! Loin de là : il est question de survivre. Je cherche un motif de survie, pas une raison de vivre. Autour de moi, partout, la médiocrité. Les quelques lueurs ne réalisent même pas leur condition. Moi, toi, lui, vous, nous sommes mangés. Digérés. Déféqués.
Le vouloir à son état le plus pur, le plus dénué de perversion, est perçut comme ridicule. Je vous en foutrai, du ridicule. C'est vous qui n'avez, rien, rien compris. RIEN. Vous allez tous pourrir comme les merdes ignorantes que vous êtes, que vous vous êtes condamnés à être. Moi la première.
Pareille à l'Ophélie de Shakespeare, noyée, noyée par un Impossible qui me gerbe à la tronche.
Rationalisons, si vous me le permettez. Nous sommes, qui que vous soyez, lié, tout les deux. Nous sommes de passage pendant un instant sur le même gros caillou. Alors... Alors, bordel, pourquoi le mépris ?
J'ai lu aujourd'hui "Ce qu'on est incapable de changer, il faut au moins le décrire.". J'ai reçu cela comme une injonction. Ceci explique cela.
Humanité, ne me méprise pas, là où moi, aussi pitoyable suis-je, je t'ai toujours aimée.


27/04/2010
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