Du plaisir de se gratter les couilles, et de la frustration de ne pas en posséder.



Riez tant que vous le souhaitez, mais c'est un problème, pour moi. Concret, avec cela. Comme se plaindre de ce que l'on ne possède guère ?
J'aime à croire qu'une grande partie des plaisirs découle des frustrations. J'aime à croire qu'on aime manger quand la faim nous tenaille l'estomac. J'aime à croire que le soulagement est une des bases fondamentales de la notion de "plaisir". La plus pure surement, la plus louable, si on excepte de cette considération les grandes théologie religieuse, qui sanctionne même la notion de besoin car estimant qu'il sont un tenant de l'excès. Ce que j'entends, mais ne respecterait jamais.
A la racine même de la nature humaine que trouve t'ont ? Quatre nécessité. Que pensez vous? Nous venons au jour, le miracle de la vie s'exerce, devient un mythe, un questionnement philosophique charnière, pour répondre à quatre "bassesses" : manger, boire, dormir et se reproduire. Les bactéries ont si peu à nous envier, somme toute? Ce à quoi je répondrai : absolument pas.
Sans clamer la supériorité (si ce n'est effective, quoique... Il est plus question d'amménagement) de l'être humain sur le restant du vivant, je me dois de lui concéder un chose -minime, ou grandiose, selon les conceptions- : il peut, sait et se crée des besoins. Il connait -mieux que n'importe quel géranium- l'état addictif.
Et cette réponse, l'étreinte de ce boa vicieux, le soulage. Un fonctionnement aux aspects masochistes, si je me place de manière objective. Le confort, la bonne bouffe, le foot à la télé, la bibine... Et si vous ne les aviez jamais rencontré? Si vous étiez autre chose qu'un simple consommant? Allez, envisagez juste une seconde, de vivre tout nu dans un buisson, uriner contre les arbres, et essayer de bouffer des pommes de pins. Sans avoir jamais connu la civilisation contemporaine, les bonnasses des pornos, les idéaux compliqués, les fringues de marques, sans avoir jamais eu à sortir en slip pour chercher son courrier et sans s'être jamais lamenté sur le manque de correspondance entre "fantasmagorique" et "réel".
Je pense, en tout état de cause, qu'il est impossible de l'imaginer.
Voilà pourquoi, moi, je voudrai avoir des couilles. Le besoin de les gratter me permettrait d'obtenir la gratification du soulagement. Oui, c'est ça. Dans la mesure où je ne l'obtiendrai jamais, là se situe la clef de mon bonheur.


11/04/2010
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