Canalisons mes ressentiments. Et ce ne seras pas une mince affaire.
Alors comme ça messieurs, mesdames les bien-pensants, les structurés, les polis, vous enorgueillissez d'une illusoire (infondée, inexistante, irrationnelle, le choix est vaste) supériorité ?
Ainsi, soyons honnête, parce que moi, voyez-vous, je ne donne pas dans le tact et l'édulcoré qui vous est propre. Allez vous faire foutre, et plutôt deux fois qu'une, cela soulageras vos inavouables frustrations.
& Sachez, mes chers, que je vous pisse à la raie. Ceci étant dit en toute amitié. Loin de moi l'idée d'une quelconque animosité contenue à l'égard de vos inhibitions dont le nombre est inversement proportionnel avec la pertinence. Et pour cause ; moi, je ne contiens jamais rien. J'ai pu, il y a de cela quelque années, m'affranchir de vos jugements hâtifs et de vos lieux communs encombrants. Je suis partisane de l'entrisme, que voulez-vous. Mais mes rêves lucides tournent tous autour de cette même idée ; vous emmerder. Vous mettre en difficulté. Vous démontrez par l'absurde le nihilisme profond dans lequel vous vous immergez. Êtes-vous seulement en mesure de saisir les aboutissants de vos comportements figés, linéaires et répétitif ?
Plus claire encore, dites-vous ? Fort bien.
Des mots sur des maux, parfois moins aisé à placer que nous pourrions l'imaginer. Comment définir la haine ?
Je dirai juste que l'habit ne fais pas le moine, aussi pédophile soit il (ils n'enfilent pas que leurs soutanes).
Je dirai juste, que, non, il n'y aucun tort à se comporter de manière excessive et vulgaire.
Je dirai juste que vous possédez la même merde que n'importe quel autre en tête, peut-être ses miasmes sont ils même exacerbé sous le voile flatteur de votre savoir vivre.
Je dirai juste que vivre contenu et inhibé est un paradoxe doublé d'un sophisme.
Je dirai juste que vous perdez votre temps à polir votre égo.
Je dirai juste que vos originalités relève des plus piètres stéréotypes de l'opposition systématique où le locuteur ne sait énoncer aucune réserve construite.
Je dirai juste que vous ignorez jusqu'à quel hauteur la politique du sacro-saint paraître va ériger ses remparts et repousser ses murs d'enceinte, vous laissant vidé de toute autre perspectives.
Je dirai juste que vous oubliez de vivre.