Assez déconner : parlons CUL.



J'adore observer les gens. Que je les connaissent, ou pas. C'est mon dada, mon trip, ma passion, mon délire, appelez cela comme vous le souhaitez, toujours est-il que j'ADORE observer les gens. Parfois même les juger, ce que je confesse sans la moindre honte, ayant pris connaissance de l'accorde tacite suivant "Je te juge, tu me juge, on ne s'apprécie peut-être pas, mais nous avons la courtoisie de ne pas se le dire, et de se conforter dans notre image faussement inébranlable".
Il m'arrive aussi d'observer ce que l'on appelle communément des couples. Oui, parce que les couples, il n'ont pas de dénomination propre... C'est un couple, quoi. Pas un tel et un tel, mais une masse formée de la fusion éphémère de machin et truc. Et j'en ai tout plein, de ces masses, dans mon entourage. Et je me suis intégrée, souvent, dans ces masses. Et vous savez quoi? Je me suis sentie mal à l'aise. Très mal à l'aise. Je dirai même gênée. Je considérais silencieusement cela comme un terrible manque de pudeur et de savoir-vivre. Je trouvais le très commun système du "nous" très incommodant. Pas que je n'aimais pas, loin de là ! Mais je n'aimais pas de la manière dont j'aurai souhaiter l'exprimer.
Et pourquoi donc me direz-vous? Parce que ça dégouline. Parce que ce qui est étalé n'est plus intime, et ce qui n'est plus intime perd -selon moi- toute valeur. Parce qu'on y introduit un paramètre qui n'a pas sa place dans cette histoire ; le regard d'autrui. Parce que nous ne sommes plus vu en tant que personne à part entière mais en tant que complémentaire d'une tierce personne. Parce que l'on répond à une appartenance, une entrave à notre accomplissement personnel.
J'ai dis que j'observais. J'ai dis que je jugeais. C'est chose faite, n'est ce pas? Maintenant, construisons. Envisageons. Supposons -juste supposons- une relation, ou justement, il y ait le "moi", puis le "toi", avant le "nous". J'explicite, j'explicite... Plutôt que d'emprunter une même route, pourquoi ne pas se contenter de se retrouver au croisement ? (Si le feu est vert, tout de même).
Et qu'en est il de la fidélité? Elle a un arrière goût de création humaine, celle-là. Un principe respectable, mais en y songeant bien, cela répond toujours au "nous", et ce serait en contradiction avec le principe énoncé plus haut. Puisque, dans une certaine mesure, nous possédons de fatigue d'être possédé. Et, souffrant que nous sommes de cet fatigue, nous nous braquons dans cette masse. Identité, identité, quelqu'un a vu passer nos identités???



12/04/2010
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